Kolibri | |
![]() Pistolet Kolibri. | |
Présentation | |
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Pays d'origine | ![]() |
Type | Pistolet automatique |
Munitions | 2,7 × 9 mm Kolibri |
Fabricant | Franz Pfannl |
Période d'utilisation | 1914 à 1938 |
Poids et dimensions | |
Masse (non chargé) | 226 grammes |
Caractéristiques techniques | |
Vitesse initiale | 200 m/s |
Capacité | Magasin de 5 coups |
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Le 2 mm Kolibri est un pistolet automatique créé par l’horloger autrichien Franz Pfannl. Utilisant une minuscule cartouche à percussion centrale, il est considéré comme l’une des armes les plus petites du monde. Il fonctionne par un système de culasse non calée et emploie un canon à âme lisse.
Le pistolet a été breveté en 1910 et commercialisé en 1914 par Franz Pfannl (de), un fabricant de montres autrichien aidé financièrement par Georg Grabner. Il s’inscrit dans la lignée des armes de défense personnelle de l’époque, que les fabricants cherchaient à rendre toujours plus petites.
La production a été interrompue en 1938, en même temps que celle des autres armes fabriquées par Franz Pfannl.
La munition 2 mm Kolibri (également connue sous le nom de 2,7 × 9 mm Kolibri) est la plus petite cartouche à percussion centrale commercialisée. Elle pesait 5,3 grammes, avec une largeur maximum de 3 millimètres et une longueur totale de 11 millimètres. La cartouche se calait dans l'arme (headspaced) sur l'embouchure de la douille. La balle elle-même ne pesait que 0,2 gramme, avec une vitesse initiale estimée à 200 m/s, avec par conséquent une énergie initiale extrêmement faible, de l'ordre de 4 joules.
La munition ne fut pas bien acceptée. La petite taille du 2 mm Kolibri rendait la manipulation et le chargement difficile, et la balle elle-même manquait beaucoup de puissance, puisque la littérature de l'époque suggérait qu'elle n'était capable de percer que 10 à 40 millimètres de planche de pin. La munition souffrait également de problèmes de précision, car la technologie de l'époque ne permettait pas de rainurer l'âme du canon d'un si petit calibre, avec pour résultat le fait que la balle ne tournait pas sur elle-même lors de sa trajectoire.